La Cabane sur un Arbre perchée
« La Cabane sur un arbre perchée » est un rêve de bâtisseuse de cathédrale, une douce folie faite d’exubérance où j’ose le plein, la couleur, l’or, le décor, le vide aussi par touches, par filigrane et jeu d’ombres.
De toujours j’ai construit des « maisons…sauvages », de la plus petite en carton à celle dans laquelle on vit.
Emmener le visiteur dans un espace onirique, et lui faire perdre ses repères comme Alice au pays de son imaginaire… le faire habiter l’œuvre, y être appelé à créer le temps d’un instant, alors la faire sienne…art total.
Installation, une construction de bois faite de voûtes et de feuilles sculptées, ajourées, peintes, se déploie sur 2 étages dans lesquels on peut entrer et occupe tout l'espace d'une pièce de la Galerie Oblique/St Maurice soit environ 500 x 350 x 450 cm
Le bas avec ses voûtes
Une des entrées possibles
J'aime les architectures improbables, irrationnelles. J'aime les architectes de "l'art brut"
Détail
Détail en regardant vers le haut
Détail de feuilles. Leurs tiges peuvent atteindre les 3 m et les feuilles sur cette image ont une taille d'environ 70 cm de large par 150 cm de long
Détail d'une des feuilles. Ici des oies et un personnage, ami des oiseaux.
Voûte avec des petits ballots accrochés.
Le visiteur était invité, s'il le désirait, à laisser un message ou un dessin et le suspendre à la cabane.
Le visiteur était invité, s'il le désirait, à laisser un message ou un dessin et le suspendre à la cabane.
Pour les feuilles, je me suis laissée libre d'y mettre tout ce qui me passait par la tête, scènes réalistes ou abstraites, peintures chatoyantes ou plus sobres, textures végétales ou géométriques, dans une liberté faisant fi des catégories
Et bien sûr, les animaux y ont place aussi.
Toute la création y est conviée !
Toute la création y est conviée !
Barrières dessinées par Christine et réalisées avec une technique traditionnelle par Théo Louis puis peintes de nouveau par Christine
Depuis l'étage
La pièce de l'étage, toute de bleue, couleur dans laquelle le regard se perd.
Bâtie en trompe l'oeil, le plancher monte et le plafond s'abaisse sans qu'on ne l'aie remarqué...surprise sous le pied, perte des repères et nous voilà Alice et son champignon, trop grande pour l'espace...l'esprit de l'enfant dans un corps d'adulte
Bâtie en trompe l'oeil, le plancher monte et le plafond s'abaisse sans qu'on ne l'aie remarqué...surprise sous le pied, perte des repères et nous voilà Alice et son champignon, trop grande pour l'espace...l'esprit de l'enfant dans un corps d'adulte
Dans la Cabane, une table champignon
Les visiteurs pouvaient s'y installer et écrire ou dessiner un message avec le matériel mis à disposition. Le temps pris à le perdre un instant nous permet d'entrer et de vivre un lieu, prendre conscience d'un ressenti, l'exprimer. Ainsi l'oeuvre devient elle un peu la nôtre. Notre énergie lui est offerte.
Les visiteurs pouvaient s'y installer et écrire ou dessiner un message avec le matériel mis à disposition. Le temps pris à le perdre un instant nous permet d'entrer et de vivre un lieu, prendre conscience d'un ressenti, l'exprimer. Ainsi l'oeuvre devient elle un peu la nôtre. Notre énergie lui est offerte.
Les messages, embalés autour d'une pierre étaient suspendus à la Cabane, témoins de la vie, des passages et du temps suspendu à s'asseoir et à confier un parcelle de son âme
Et à la fin, il y avait tellement de petit ballots que la Cabane en disparaissait presque ! Processus de transformation de l'oeuvre par l'appropriation du voyageur-visiteur
Les petits ballots par l'énergie mise dans les messages, chargent l'oeuvre d'un vécu qui échappe désormais au créateur et j'aime cette appropriation.
Ensemble