Chaos premier ou le sang de la Terre

Installation crée pour la Galerie Oblique en 2018

Le Sang de la Terre ou Chaos premiers

Avant toute création il y a une période de chaos.
Tout ce qui a été créé sera dé-créé pour recommencer alors encore et encore…et tourne, tourne…
Les arbres sont coupés, alors que d’autres plus loin affirment leur verticalité…c’est dans la danse de la vie… mais sait-on toujours qu’en coupant un arbre ce sont des liens de communication que nous condamnons ?… similitude dans le langage de l’entremêlement des racines et des cellules neuronales dont les ramifications terminales s’appellent arborescence, connivence avec la toile, certains plans de ville, et la matière qu’on croyait être vide entre les objets célestes… tous, nous faisons partie de cet incroyable et inouï entrecroisement de réseaux. Un canal s’interromps, une histoire s’arrête, d’autres se rencontrent, se reconstruisent mais différentes, c’est pourquoi l’instant du vécu reste si précieux dans l’infinie variété unique de la Vie.

Un pont de verre, un chaos de racines, de lumière, de sons, de couleurs, de structures d'images et nous, au centre de tout cela. Réellement au centre puisque nous devons traverser le pont pour continuer, donc entrer dans cet univers premier des choses mêlées et en devenir
"Le Sang de la Terre " ou "Chaos premiers" 2018
Installation à la Galerie Oblique de St Maurice /Valais
Occupe un espace de 1000 x 350 x 240 cm
Souches, lumières, sons, vidéo d'images de cellules (neurones et autres), d'images de l'espace et pont de verre
...similitude dans le langage de l'entremêlement des racines et des cellules neuronales dont les ramifications terminales s'appellent arborescence, connivence avec la toile, certains plans de ville, et la matière qu'on croyait être vide entre les objets célestes... tous, nous faisons partie de cet incroyable et inouï entrecroisement de réseaux.
Se laisser baigner dans la matière en devenir, rapporter en soi cette matière originelle, oublier qui nous semblons être, renaître
Détail
Les visiteurs devaient passer sur un pont de verre...est-il solide ? Peut on marcher sur une oeuvre d'art ? Une fois engagés sur le pont, (seule manière de continuer à parcourir l'exposition) les voilà immergés dans la couleur, dans les lumières qui s'allument et s'éteignent, dans les images rendues abstraites par les reflets des vitres, ce qui a un effet déstabilisant, Quel monde traversons-nous?
Souches, arbres fauchés...sait-on toujours qu'en coupant un arbre ce sont des liens de communication que nous condamnons ?
Similitude dans le langage de l'entremêlement des racines et des cellules neuronales...
Sous nos pieds, un enchevêtrement de racines
Sur nos têtes, des cellules nerveuses ou autres mondes microscopiques ou les gigantesques des étoiles et des galaxies
Du microcosme au macrocosme, en passant par notre réalité tangible, tous, nous sommes fait de la même matière, issus du même creuset
reliés
Un pont de verre construit exprès pour le lieu.
10 mètres à parcourir, immergé dans ce chaos primitif de matières intriquées les unes aux autres.
La marche est d'abord hésitante. Timides, nous osons un pied puis l'autre. La marche s'affirme et nous voilà dans l'élément, UN avec les couleurs en fusion du début du monde. Parcours initiatique, nous dansons alors le monde - UN